Le métrologue sait aujourd’hui qu’il se doit d’évaluer les incertitudes de mesure. Même si cette mission est encore loin du quotidien du métrologue, la pression se fait de plus en plus ressentir, souvent par l’intermédiaire des auditeurs, quelques fois par les clients. Mais, une fois l’incertitude calculée, que faut-il en faire ? Il nous faut bien constater que dans la plupart des cas, elle ne sert à rien, elle n’est pas considérée et on peut comprendre pourquoi : on a toujours fait sans et ça va bien ainsi !
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Le suivi périodique des moyens climatiques (enceintes climatiques, réfrigérateurs, congélateurs, …) est un enjeu important, notamment depuis que les laboratoires d’analyses en biologie médicale (L.A.B.M.) sont soumis à la norme NF EN ISO 15189.
Il est utile de rappeler que les normes, si elles sont censées aider les personnes concernées par les problématiques qu’elles abordent, ne doivent pas les empêcher de réfléchir à leur cas particulier.
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Comment exploiter des résultats d’étalonnage ? Voilà une question qui devrait être traitée depuis plus de 20 ans mais qui reste pourtant en suspens, encore de nos jours…
Si tous les métrologues d’entreprise et tous les étalonneurs ont bien compris l’exigence des auditeurs en terme de respect d’une périodicité souvent arbitraire, il est stupéfiant de constater que la façon d’interpréter des résultats d’étalonnage reste floue… Tous les métrologues ont de nos jours des logiciels de métrologie qui leur permettent d’établir des plannings et des indicateurs, mais que font-ils des informations disponibles dans les certificats d’étalonnage ?
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La question de la dérive des instruments de mesure est une question essentielle en métrologie. L’étalonnage fait un « état métrologique » de l’instrument à la date de sa réalisation, mais qu’en sera-t-il demain, dans un mois, au terme de sa périodicité ? Si, dans le cas de certains instruments, cette question peut être convenablement traitée (notamment les instruments dits « à cote fixe », par exemple les étalons « physiques » et les calibres à limites), elle est plus délicate pour les instruments « mesureurs ».
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Historiquement, la métrologie a souvent été cantonnée à la gestion des instruments de mesure. À l’aube du Big Data et du Data Mining, la mesure va enfin s’installer au cœur de la productivité industrielle (versus la qualité actuellement). Deltamu s’inscrit dans cette évolution avec un message martelé par Jean-Michel Pou, son Président : « Plus de données oui, mais fiables !
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La mesure n’est pas un besoin en soi pour l’industrie. Elle est un moyen pour tenter d’accéder à la réalité produite. Par exemple, la valeur d’un diamètre (grandeur d’intérêt) ne l’intéresse pas vraiment : ce qu’elle souhaite, c’est savoir si ledit diamètre sera fonctionnel, si l’objet est conforme.
La réponse à cette question passe généralement par la confrontation d’un résultat de mesure à une tolérance, la tolérance étant souvent considérée (à tort en ce qui concerne les tolérances actuelles, à mon avis) comme les limites fonctionnelles minimale et maximale de la caractéristique.
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L’événement majeur dans le monde de la Qualité qui se dessine pour les prochains mois est probablement la nouvelle version de la norme ISO 9001, en cours d’évolution.
J’ai participé, le 4 septembre dernier, à la réunion de dépouillement de l’enquête publique qui a été lancée par l’AFNOR en début d’année. La version est au stade D.I.S : Draft International Standard.
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Malgré « l’approche processus » dans laquelle l’ISO 9001 de 2008 a orienté les entreprises certifiées, la Métrologie n’a pas vraiment évolué. L’audit se focalise encore principalement sur le raccordement (étalonnage en général) des instruments de mesure et le respect de périodicités le plus souvent arbitrairement fixées. Tout se passe comme si rien ne s’était passé depuis 1985, date de la première version de cette norme !
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La quête du « Graal » se tiendra dans l’hyperespace…
Et les métrologues auront enfin leur mot à dire…Depuis son émergence, le but de l’industrie a été de produire (reproduire) des objets de façon à les vendre. La création de valeur passe dès lors par les clients. Ils doivent avoir envie d’acheter le produit proposé (compétitivité hors coût), au juste prix (compétitivité coût) et en être satisfait (qualité).
La prise en compte de la « métrologie » dans l’entreprise repose, nous pouvons certainement en convenir, essentiellement sur la certification (1990), puis l’accréditation (à partir des années 1995-2000).
Avant ces exigences normatives, la métrologie dans l’entreprise s’appuyait essentiellement sur le savoir-faire des hommes et sur la confiance implicite dans les fabricants d’instruments de mesure. En effet, ces derniers sont, aujourd’hui encore, « la courroie de transmission » entre les définitions des unités de mesure (dont l’organisation fait l’objet de la Convention du Mètre) et les utilisateurs.
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